"LA SAGA COEURDEROY"
Harry, descendant du rameau resté dans le Brabant Wallon (lire à cet effet la dispersion familiale apparue lors de la Révolution Française), est né au Texas, et travaille maintenant comme producteur de films et de télévision en Californie, à Studio City, près de Hollywood. En ce qui concerne les recherches familiales, il opère avec une vitesse stupéfiante: il parvient à avancer plus vite sur les branches européennes à partir des Etats-Unis, que nous qui travaillons sur place! La réalité est que, grâce aux bibliothèques des Mormons, il peut consulter les microfilms de localités françaises et belges moins de deux semaines après les avoir commandés. Il loue chaque bobine pour un montant d'environ 200 Fb... Tandis qu'ici, pour consulter ces mêmes microfilms, on doit se rendre à Arlon, St Hubert ou Namur. Si vous désirez acheter ces bobines (qui coûtent un peu plus de 500 Fb) pour un Club, le Conservateur des Archives Générales du Royaume à Bruxelles frappe chacun de ces films d'une surtaxe de 3.000 FB... De quel droit? La conclusion étant que, s'il ont vendu le droit d'accès de NOS archives (Propriété Publique) aux Mormons, les Archives parviennent encore à se faire du lard sur le dos des chercheurs belges...
-Philippe Roussel: un jour, Mme Marie Coeurderoy-Xhigniesse est venue montrer une lettre à mes beaux-parents; elle émanait de Philippe ROUSSEL (époux de Pascale COEURDEROI de Jette) qui, ayant entrepris des recherches sur les ancêtres de ses enfants, avait envoyé une " lettre circulaire " à tous les Coeurderoy dont il avait trouvé mention dans les botins téléphoniques belges. J'ai rapidement pris contact avec lui, et, après avoir résolu le problème des origines de Louis COEURDEROI, nous avons décidé de mener nos recherches de front et de manière coordonnée, partageant ainsi les résultats de notre collaboration
-Nestor Coeurderoi de Hargimont: avec son épouse, Eliane Nizet, (elle aussi une descendante de Denis Coeurderoy!): Nestor avait réussi à remonter les origines de sa famille à la première moitié du siècle dernier. Notre prise de contact a été un coup de fouet pour lui: il a pratiquement exploré chacune des familles actuelles de Jemeppe-Hargimont pour tenter de les raccorder à l'ancêtre commun. De plus, la maison qu'ils habitent à Jemeppe est dans la famille Coeurderoi depuis 5 générations!
-Georges Benoît: habitant à Vielsalm et petit-fils de Christine Coeurderoy, Georges avait déjà publié une étude sur l'ancienne maison que sa famille occupe à Priesmont depuis pratiquement le Moyen-Age! Il a retracé les tractations, les passages de propriété, les cessions et les partages que ce bien foncier a subi au cours des âges. Il s'est aussi attaché à décrire le milieu social dans lequel ont vécu ses ancêtres, et donne ainsi une image très vivante de la société et de son évolution à travers les siècles. Georges ne désire pas qu'une photo de lui paraisse ici.
-Hubert Barnich: après avoir " ratissé " au plus près tous les Barnich que j'avais pu trouver en Belgique, au Grand-Duché, en France et aux Etats-Unis, ma base de données comportaient un grand nombre de Marchois. C'est en préparant des recherches sur les Dachelet (famille de l'abbé Joseph Dachelet, prêtre au Mexique) que j'ai rencontré souvent le patronyme COEURDEROY (en fait, ce nom était orthographié indifférement avec une finale en " Y " ou en " I "). C'est alors à la demande de ma belle-mère, Jeanne Coeurderoy, et aussi de sa soeur Marthe, que j'ai décidé de m'attacher à terminer cette tâche, avec le but final d'en faire un ouvrage le plus complet possible. J'ai utilisé alors à fond les ressources de Fidonet, un petit frère d'Internet. Mais c'est surtout en coordonnant les efforts de toutes les personnes intéressées qu'ensemble, nous sommes arrivés à réunir autant d'informations. Toutes celles-ci ont alors été encodées et compilées avec un programme de généalogie, appellé " Brother's Keeper. "
(8Aug99)